Cat et Bones sont de retour!

Hé non, vous ne rêvez pas, Criscat is back!  Les célèbres héros de la saga Chasseuse de la nuit reviennent bientôt dans une nouvelle anthologie. Attention cependant, il ne s’agira pas de nouvelles aventures, mais d’un recueil compilant des scènes … Lire la suite

Scène coupée inédite: Bones voit le nouveau tatouage de Cat

Coucou mes chatons! Avec le changement de blog, j’ai perdu quelques articles que je vais reposter au fur et à mesure. Et voici une perle! Une scène coupée inédite  qui se situait originellement dans Un pied dans la tombe, au chapitre 13, mais quia été coupée au dernier moment. Vous ne la trouverez donc pas dans vos livres, et quel dommage car elle est…. WAOU! Je l’ai traduite pour vous,  Enjoy ^^

 

Cat Scarlette    -« Tu en as oublié une.

Je m’apprêtais à lancer une nouvelle série de couteaux vers le flot d’énergie que je venais de sentir, lorsque sa voix stoppa mon mouvement. Bones entra dans la pièce et jetta un oeil au carnage. J’avais descendu la plus part des vampires avec ma lame mais je m’étais réservé le privillège de mettre en pièce à main nue ceux qui avaient tué les enfants. C’était le moins que je pouvais faire.

-Qui?

Son sourire me fit chavirer. 

-La petite traînée qui cherchait un flingue…mais ce n’est plus un problème à présent.

C’était sans doute Brandy avec ses doigts de pied rose. Je ne me laissai pas dupper par l’expression sereine de Bones. Le connaissant, elle devait maintenant porter son vernis à ongle en enfer. 

-Deux de ces filles sont encore en vie. Donnes leur du sang. Le tien agira plus vite que ce que j’ai à offrir.

Et tout ce que j’avais, c’était mon sang. Mais, étant à moitié humaine, je devenais vite inutile lorsqu’il s’agissait de guérir les gens. Ne devant même pas travailler ce soir, je n’avais pas apporté de Brams avec moi..

Bones pris le couteau que je lui tendais et s’entailla la paume de la main pour faire boire chaque fille.

-Elle va s’en tirer?, demanda le fantôme qui planait au dessus de sa petite amie. 

J’entendis peu à peu son poul revenir à un rythme lent mais régulier alors que le sang de Bones réparait ses blessures. Je me mis à sourire après un moment. 

– Maintenant oui, répondis-je.

Il me sourit en retour, des fossettes creusant ses joues. Mon Dieu, il était si jeune! Il commença ensuite à s’estomper sur les bords, disparaissant progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de lui.

Je fixai le vide. 

-Il est parti?

Bones sut ce que je voulais dire.

– Je l’espère. Il a accompli ce qui lui restait à faire et il s’en est allé. Parfois, des personnes obstinées s’accrochent assez longtemps pour pouvoir faire une dernière chose. Il devait vraiment l’aimer.

Le véritable amour. Cela me remit automatiquement de mauvaise humeur. 

-Qu’est-ce que tu fais là? Tu as déjà finit avec Felicity? Tu es loin de tes performances habituelles!

Il haussa les sourcils.

-Je n’avais aucune intention de coucher avec Felicity. Je ne l’ai embrassée que pour prouver que tu tiens plus à moi que ce que tu laisses paraître. 

J’étais si heureuse que rien de plus ne se soit passé entre eux que je faillis sourire. Mais je me repris rapidement.

– Je m’en moque.

Bones émit un grognement et regarda à nouveau les murs tachés de sang. 

-C’est ça, imperturbable hein?

Il avait laissé sa veste de smocking quelque part, mais portait toujours son pantalon et sa chemise. Sa cravate manquait à l’appel et les premiers boutons de sa chemise étaient ouverts. Par dessus le tout, il portait un long manteau en cuir noir qui lui arrivait jusqu’aux genoux….

 

bones-Et merde, est-ce que c’est ce que je pense?

Bones tourna sur lui même.

– Tu aimes? Toi tu as bien gardé ton cadeau de Noël après tout. Ca me semblait juste de prendre aussi le mien, surtout depuis que tu as pris mon autre veste.

Le manteau de cuir que je lui avais acheté pour Noël il y a six ans de cela lui allait à ravir. Lorsque je lui avais dit où il se trouvait, la veille de le quitter, je ne me serais jamais doutée qu’il irait le chercher. Je ne me serais jamais doutée non plus qu’il m’avait cherchée pendant tout ce temps.

Je secouai la tête pour chasser ces images. Je devais m’éloigner de lui. Quand il était trop près de moi, je ne pouvais pas réfléchir. Le travail! Se concentrer sur le travail!

 

-Je dois appeler mon équipe, tu as un téléphone sur toi? 

Tout ce que j’avais sur moi c’était mes sous vêtements, du sang et des couteaux. Il sortit un téléphone de sa poche et me le tendis.

-Tate, c’est Cat. J’ai besoin d’une équipe de nettoyage au GiGi Club. J’ai une brochette de vampires morts et des victimes qui ont besoin de soins médicaux et de nouveaux souvenirs…et des pertes humaines aussi, malheureusement.

-Tu n’es pas allée au mariage? On était censés s’occuper du GiGi Club demain normalement.

D’après sa voix, il était énervé, mais je n’étais pas d’humeur à me disputer avec un autre homme.

-Tu vas m’engeuler ou m’envoyer l’équipe?

– On sera là dès que possible. Ce n’est pas ton portable, de quel numéro tu m’appelles?

– Je l’ai volé à quelqu’un, mentis-je. Je vais le rendre maintenant. Vous feriez mieux de vous dépêcher  cet endroit grouille de civils.

Je raccrochai sans même dire au revoir tandis que Bones me regardai avec intérêt  Il récupéra son téléphone et alluma une cigarette en inspirant longuement. Tiens, c’était nouveau ça!

– Tu fumes depuis quand?

Il me dévora de ses yeux de jade.

– Depuis que j’ai besoin de faire autre chose de mes mains.

C’était un territoire sur lequel je n’avais pas envie de m’aventurer…

– Il faut que tu t’en ailles, les gars seront bientôt là.

Avec un métro de retard, il me vient à l’esprit que j’étais à à peine quelques centimètres de lui, avec pour seuls vêtements mon soutien gorge et ma culotte. J’étais bien évidement couverte de sang, mais ça n’a jamais découragé un vampire, au contraire… C’était leur équivalent de la crème fouettée!

– Tu es exquise Chaton. Ravissante.

Bones jetta sa cigarette et vint plus près de moi, mais je fis un bond de l’autre côté de la pièce.

Quelque chose attira son regard et ses yeux se ressérèrent tandis qu’il fixait ma hanche nue. Merde, j’avais oublié ça!

– Tu as vraiment refait mon tatouage! Ian m’avait dit que oui mais je ne le croyais pas…et pourtant le voici, gravé à jamais sur ta peau.

Son attitude cachait à peine l’émerveillement contenu dans sa voix.

-Ne me touches pas Bones. Ne me touches pas. 

Ma voix trembla, car si il le faisait, je savais que tout serait finit.

-Tu me désires aussi. Je peux le voir dans tes yeux, et ton odeur te trahis. 

Sa voix fiévreuse me fit peur et ses mots suivants plus encore:

– Mais je ne te donnerai pas une excuse pour me chasser. Je t’ai dit il y a longtemps que je ne m’impose pas là ou je ne suis pas invité. Tu devras faire le premier pas et je ne compte pas lacher l’affaire. Tu veux me fuir? Tu devras me tuer d’abord….

 

(Trad by Tito, texte original: link)

Scène coupée inédite: Début original de Creuser sa tombe, Partie 2

Retrouvez la première partie ici:  Scène coupée inédite: Début original de Creuser sa tombe, Partie 1

Je précise que cette scène est la traduction d’un texte de Jeaniene Frost et que certains propos peuvent choquer. Elle n’a pas jugé bon de le censurer, alors je vous le livre tel quel.

 advisory

Géri m’étudiait alors que nous étions tous entassés dans le van. Elle fit une fois de plus craquer son dos et ses doigts, l’étonnement toujours peint sur  son visage.

«  Ca ne fait même pas mal, s’émerveilla-t-elle. »

« Le sang de vampire est un très puissant remède, mais n’oubliez pas qu’il est aussi très dangereux », dit Don.

Géri arrêta de se toucher un moment pour me dévisager. « Alors? vous êtes?elle. »

 

Le monstre.

Cat   Elle ne l’avait pas dit. A l’inverse de Bones, je ne pouvais pas lire dans les pensées, alors peut être qu’elle ne l’avait même pas pensé. Mais après avoir grandit le cul entre deux mondes, c’était ainsi que je me voyais. J’avais la force, la vitesse, la vision, l’ouïe et les yeux d’émeraude des Nosferatu?mais d’autres parties de moi étaient tout ce qu’il y avait de plus humain. Mes dents par exemple. Pas de crocs.

« Ouais. Je suis l’hybride. »

Elle se pinça les lèvres. « Tout ça c’était un coup monté hein ? Il n’y avait aucun vampire qui rôdait autour du Bellisima, pas plus que de jeunes filles trouvées mortes dans l’allée du club ! »

Bones persifla : « Bravo, t’as trouvé ça toute seule ? »

Elle ouvrit sa bouche comme pour répliquer quelque chose, puis la referma.

L’enfoiré se mit à rire : « C’est la chose la plus intelligente que tu auras faite ce soir ! »

Géri lui lança un regard furieux et la petite moue arrogante sur les lèvres de Bones ne trompait personne.

Elle doit être entrain d’insulter ta mère dans toutes les langues du monde, dis-je avec humour dans ma tête, tout en sachant qu’il pouvait m’entendre.

 

« Ok, alors dites moi ce que j’aurai du faire différemment », dit-elle en relevant le menton.

Bones se pencha en avant : « Pour commencer, tu as attendu foutrement longtemps au bar. Si un vampire a soif de sang, il ou elle est impatient. N’attends pas que quelqu’un d’autre capte son attention comme Annette l’a fait ! »

«En fait, j’étais sur le point de.. »

Il leva la main pour l’interrompre. « Ensuite tu as échoué à éveiller mon intérêt quant tu as essayé de nous séparer sur la piste de danse. Tu avais l’opportunité de te débarrasser de l’autre fille et de me faire tomber dans tes filets, mais là encore t’as merdé ! Si un vampire te demande ce que tu as à lui offrir…fais lui une réponse digne de ce nom ! Une réponse mémorable. »

« C’est-à-dire ? », cracha-t-elle avec dédain. »

bonesC‘était mon tour d’intervenir ! « Oh, ça je m’en occupe ! Avec un vampire, mémorable veut dire salace. Quelque chose du genre ?Je pourrais te sucer jusqu’à enlever la peau de ta queue’ aurait probablement fait l’affaire ou alors ? Vien arracher ma culotte et tu verras que je suis meilleure qu’elle’. Si ça ne marche pas, fais un croche pied à ta rivale et explose lui la cheville?t’auras au moins l’avantage d’être celle qui ne boitte pas. »

 

Dave me dévisagea. Bones aussi. Don avait l’air mal à l’aise mais il ne me contredit pas. Comment aurait-il pu d’ailleurs ? J’avais frôlé la perfection quant il s’agissait de remplir la prison du QG !

« Je ne crois pas que je devrais m’abaiss
er à ce genre de choses pour mener mes missions à bien. Je suis un soldat, pas une pute ! »

 Oh oh, mauvais choix de mots?

« Vous avec quelque chose contre les putes ? demanda Bones d’une voix soyeuse. Faites attention à ce que vous allez dire, c’est mon ancien métier. Avez-vous d’autres préjugés dont vous souhaiteriez nous mettre au courant, Lieutenant Hicks ? »

Ses yeux allèrent de Don à moi. Je haussai les épaules, quant à Don, il haussa un sourcil et détourna le regard.

« Orgueil et préjugés sont des luxes que vous ne pouvez pas vous permettre pour ce job, dis-je. Vous avez la vie de beaucoup de personnes entre vos mains…et ça doit signifier plus à vos yeux que votre pseudo moralité. »

 

« Si ça vous tient à ce point à coeur, pourquoi est-ce que vous raccrochez ? »

Mon oncle soupira tandis que des doigts pâles vinrent se poser sur mes bras. « Je suis trop reconnaissable à présent, alors mon poste doit être occupé par quelqu’un d’autre. »

 

   Cat -alyssa-campanellaCe n’était qu’une raison parmi d’autres, mais je n’avais pas l’intention d’en parler avec elle.

Géri pris son temps pour digérer cette information. Elle avait été triée sur le volet parmi une centaine de soldats, agents de terrain, espions et femmes policières. Les critères étaient élevés. Elle devait avoir une force mentale à toute épreuve pour supporter les phénomènes paranormaux, et physiquement, elle devait être aussi attirante que forte.

 

Elle finit par sourire, mais pas à moi. A Bones.

« T’as vraiment été un gigolo ? »

Il arqua ses sourcils de manière provocante : « Oui. »

« Homme ou femme ? »

Je n’avais pas la moindre idée d’où tout ça allait les mener, mais Bones lui, semblait savoir exactement ce qu’il faisait. Il dit sans hésiter : « Femme »

« Et?vous étiez bon ? »

J’étouffai un rire, mais mon oncle, lui, déglutit comme si il venait d’avaler  un objet pointu. Bones ébaucha un petit sourire en coin : « Oui, c’est ce qu’on m’a dit. »

Géri acquiesça de la tête. « Bien! Peut-être que vous pourriez aller boire un verre avec mon copain. C’est un chic type, il est vraiment doué pour tout…sauf pour le sexe. Si vous pouviez lui lâcher 2-3 conseils l’air de rien ? »

Mes côtes me faisaient mal à force de retenir mon rire. Bones lui, hocha la tête avec sérieux.

« Dites lui d’attendre mon coup de fil. Ne vous inquiétez pas, je lui enseignerai d’une manière si subtile, qu’il ne s’en rendra même pas compte.  Ce n’est pas la première fois qu’on me demande ce genre de prestations. »

 

« Je crois qu’elle va bien s’en tirer », chuchotais-je à mon oncle tandis que Bones recueillait plus d’informations sur le petit ami de Hicks.

Don me considéra quelques instants avec un regard solennel qui en aucune manière ne ressemblait au mien.

« Ce ne sera pas la même chose sans vous. »

Je poussai un soupir en constatant que nous étions presque arrivés au QG.

« Il y a une fin à tout Don. »

 

Trad par Tito, texte original (link)

Scène coupée inédite: Début original de Creuser sa tombe, Partie 1

Coucou les ptits loups! Voici pour vous une nouvelle scène coupée inédite. C’est en fait le début original de Creuser sa tombe qui a été finalement coupée pour laisser place au rêve de Cat. L’action se passe un mois avant que Criscat ne commence leur croisière en bateau 🙂

La scène étant gigantissime, je l’ai coupée en deux parties. Voici la première, la seconde arrive en fin de semaine! Enjoy 🙂

 

 

mojito   La blonde s’assit au bar et commença à tapoter le rebord de son verre avec ses ongles. Elle buvait un scotch avec du coca?Plus de soda que de scotch d’ailleurs?.Et c’étais du light ! Beurk ! Le simple fait d’en imaginer le goût me fit grimacer. Rien n’est meilleur que le gin tonic.

Elle ne quittait pas des yeux l’homme assis à l’autre bout du bar. Ses cheveux étaient bruns avec des racines noires et, la lumière des stroboscopes faisait briller ses mèches les plus claires. Sa peau aussi d’ailleurs, d’une pâleur cristalline.  Ses yeux tout comme ses sourcils étaient en opposition totale avec la couleur de ses cheveux. Ils étaient d’un brun si profond qu’on aurait pu le confondre avec du noir.

  De là ou j’étais, surplombant le bar, je me souris à moi-même. Beau gosse hein? C’est ça me vieille, continue de t’extasier devant la finesse de ses traits et ses larges épaules… Si tu apprécies tout ça, attends un peu d’avoir vu ses fesses !

  Une bombe aux cheveux blonds vénitien descendit l’escalier en colimaçon et marcha droit vers  cet homme.

 « Hey beau gosse, dis moi que t’es hétéro, que je t’excite et que tu veux danser. Parler reste facultatif? », dit-elle avec un accent anglais très distingué.

 

Je n’aurai pas du être capable de l’entendre avec tout ce monde, la musique à plein volume et la distance. Mais j’entendis ses mots aussi clairement que si elle les avait prononcés directement à mon oreille. Etre à moitié vampire avait ses avantages. Les lèvres de l’homme esquissèrent un sourire malicieux, le rendant d’autant plus attirant.

« Oui à tout chérie », répondit-il avec le même accent que la fille.

La blonde du bar se pinça les lèvres. Elle paya sa note tout en gardant un ?il sur le couple tandis qu’ils faisaient leur entrée sur la piste de danse.

 

L‘homme fit tourner sa cavalière, bougeant avec une grâce féline, une fièvre et une énergie érotique émanant de lui seul. A côté de lui, tous les autres danseurs avaient l’air bien fade.

La blonde du bar s’avança vers eux, se frayant un chemin parmi les danseurs.

« Puis-je vous interrompre ? », dit-elle sans détours, jetant à l’autre femme un regard tout sauf amical.

« Pourquoi ? », demanda l’homme d’un ton plutôt cool. « Qu’avez-vous à m’offrir que cette charmante Jeune femme n’ai pas ? »

La blonde hésita. « Euh, hé bien, je euh? je pourrais euh.. »

« Je m’ennuis déjà, coupa-t-il. Dégage ! 

 

Puis, il lui tourna le dos et continua de danser, la blonde quant à elle resta là à le regarder avec incrédulité avant de s’en aller en de vives et furieuses enjambées.

« Trou du cul », l’entendis-je grogner entre ses dents.

Après quelques minutes je vis le couple s’en aller de la piste pour se diriger vers la sortie de secours. La blonde s’en rendit compte aussi et poussa carrément les gens hors de son chemin pour les suivre. Je fis de même, mais plus discrètement, préférant faire le tour de la piste pour arriver à l’issue.

L’allée derrière le club était sombre et étroite. Parfaite pour qui voudrait tirer un p’tit coup rapide et discret? ou pour un vampire affamé qui voudrait transformer sa cavalière et amuse-gueule?

 

L‘homme emmena sa compagne vers un escalier de secours en métal qui pendait d’un immeuble à 3 étages tel une toile d’araignée.

Je m’approchai lentement, tout en l’observant prendre la femme dans ses bras et glisser ses lèvres sur sa nuque. La femme pencha la tête en arrière, les yeux fermés.

 

« Eloignez vous d’elle » aboya la blonde en enfonçant la porte. Elle le visait avec une arme.

L’homme redressa la tête, tous crocs dehors. Il avait du sang sur les lèvres.

« Tu veux vraiment danser avec moi hein ? », rigola-t-il.  « Accorde moi 5 minutes et je suis tout à toi. »

 

Ruelle_sombre   La blonde ouvrit le feu, suivie par trois hommes qui apparurent auprès d’elle en formation militaire.

Puis, les quatre compères regardèrent l’espace vide qu’ils avaient visé, sans plus y voir personne.

« Sécurisez le périmètre », hurla-t-elle. Je veux.. »

Elle fut interrompue par un bruit strident alors que l’échelle de secours en métal se détacha soudainement du bâtiment.

Le morceau de métal arriva sur eux en tournoyant, noyant leurs cris sous un amas de décombres qui bouchèrent la porte de sortie du club. Du début à la fin, ça avait pris moins de 5 secondes.

Sortant de l’ombre, une goule rampa vers moi.

« Hicks à l’air fâchée », dit-il.

Je souris.

« Tu aurais du voir à quel point je l’étais la première fois que je me suis attaquée à Bones. Je me suis retrouvée avec une commotion cérébrale, enchainée aux murs d’une grotte et lui qui se moquait de moi. Je pense que j’étais plus énervée qu’apeurée. »

« Non, tu étais absolument furieuse », répliqua Bones tout en sautant du toi, son amie Annette dans les bras.

« Tu m’a traité de lâche et m’as dit de m’étouffer avec ton sang. Pas étonnant que je sois tombé amoureux de toi ce jour là. »

 « Les gens tombent amoureux de façon étrange si vous voulez mon avis. », dit mon ami Dave, la goule.

« Enfoirés? de suceurs? de sang? »

 

L‘insulte prononcée avec peine venait de sous les décombres. Bones laissa Annette pour voir ce qui se passait et repoussa un morceau de métal, pour révéler le visage sale et ensanglanté de la blonde.

« Vous êtes aussi stupides que votre équipe lorsqu’il s’agit de traquer les immortels ! » Il n’eut en réponse qu’un long grognement. Bones se tourna vers Annette et secoua la tête.

« Au lieu de me descendre, c’est sur elle qu’ils ont tiré! C’est tout ce que vous avez en réserve mon vieux ? » Un homme aux cheveux blanc clairsemés et un visage marqué par le temps  apparût dans l’allée, un froncement de sourcil précédant sa réponse.

« Vous ne vous attendiez pas à ce que Cat soit si facile à remplacer, n’est-ce pas ? », répondit avec sarcasme mon chef et oncle Don Williams.

 

Je grognai. Mon  oncle était un sacré manipulateur.

« N’essayez pas de me faire sentir coupable Don. Ce n’est pas parce que cette opération a été un fiasco que je vais rester, si c’est ce que vous pensiez ! »

« Je ne sens plus mes jambes », hoqueta la blonde.

« Evidement que tu ne peux pas, ta colonne est brisée », dit Bones. « Et ça ne m’étonnerai pas que tes bras soient dans le même cas. »

 

Des sirènes retentirent au loin. Aucun d’entre nous n’y prêta attention. Avec toutes nos accréditations, la police n’aurait même pas été autorisée à jeter un coup d’?il à travers la barrière humaine que formaient les soldats dans l’allée et sur le toit.

Mon oncle avait un badge spécial « sécurité du territoire » qui avait précédence sur la police, le F.B.I, la CIA et même les militaires.

Je pris position à côté de l’amas de métal en ignorant les cris d’appel à l’aide qui venaient d’en dessous.

« Ok, tout le monde m’écoute. Ce vampire -dis-je en faisant un mouvement de tête vers Bones- pourrait vous arracher la gorge en une seconde et inviter ses amis à se repaître de vos restes. Quand vous avez un vampire dans votre ligne de mire, ne lui signalez pas votre présence par des bavardages inutiles ! Ouvrez le feu avant qu’il sente la menace ! Ah oui, et vous feriez bien aussi de vous reformaliser avec le terme « victime innocente ! »

Je fis un signe en direction d’Annette. Son visage était radieux sous l’éclairage urbain. Morte depuis quelques siècles déjà, elle n’était nullement blessée.

« Un innocent est quelqu’un que vous devez mettre à l’abris. Si vous ne le faites pas, ils restent sur votre chemin et c’est le meilleur moyen de ruiner une mission ! Vous ne leur tirez évidement pas dessus parce que vous êtes trop occupés à vous acharner sur le vampire pour agir correctement ! Idiots ! »

 

« Qui êtes vous ? »

La question venait du Lieutenant Geri Hicks, la blonde du bar qui était supposée occuper mon poste de capitaine.

Je me calai à côté d’elle, poussant au passage quelques morceaux de ferraille qui lui écrasait le dos.

« Je suis Cat. »

 

Trad par Tito, (texte original link)

Scène coupée: La rencontre de Cat et Denise

Coucou mes ptits loups! Chose promise, chose due, voici pour vous une nouvelle scène coupée inédite! Elle se situait originellement dans une nouvelle écrite par Jeaniene Frost et qui devait être publiée dans Weddings From Hell (ICI). En cours de route, JF s’est rendue compte que ça ne collait pas, du coup les textes ont été mis de côté. La scène que je vous propose se situe entre Au bord de la Tombe et Un pied dans la Tombe! Enjoy ^^ 

    Après une journée harassante pendant laquelle j’avais formé mes hommes au combat au corps à corps, je quittai le QG vers les dix heures. Je me rendis compte que j’avais l’estomac vide, alors, au lieu de foncer tout droit à la maison, je m’arrêtais plutôt à un fast food.

    Il faisait froid dehors, mais malgré ça, je décidai de savourer mon hamburger et mes frites sur un banc aux abords d’un parc au lieu de dîner dans ma voiture. Il était tellement rare d’être dehors le soir? à moins d’être entrain de chasser quelque chose. Et d’autant plus rare d’être dehors sans un membre de mon équipe qui m’espionnait.

    FAN ARTDon ne savait pas que je pouvais entendre les équipes qu’il m’avait mis sur le dos, ou bien encore percevoir le faible crépitement dans mon téléphone qui révélait la présence d’un dispositif d’écoute électronique ! Il en savait beaucoup sur mes habilitées hors du commun, mais j’avais gardé certaines choses pour moi.  Comme par exemple quelle était la distance réelle de la portée de mon ouïe.

Je ne préparais évidement rien de sournois, malgré les suspicions de Don, mais il valait mieux laisser certaines choses dans le noir. Il avait un peu relâché la pression ces deux derniers mois. Je n’étais désormais suivie que quelques fois par semaines au lieu de tous les jours.

Je savourai mes frites délicieusement salées et me demandais pour la millionième fois ce que faisait Bones. Quoi que ce soit, j’espérais qu’il se portait bien. Il était peut être mort, mais ça ne le rendait pas immortel pour autant et avec son travail, un tat de gens voulaient le  réduire en, poussière.

Pitié mon Dieu, prenez soin de lui, songeai-je. Faites qu’il comprenne pourquoi j’ai fais ce que j’ai fait et faites qu’il ne me déteste pas pour ça. Ou alors laissez lui me haïr si ça le rend plus heureux. Euh. ..en fait? faites juste qu’il aille bien.

Un cri étouffé me fit violement tourner la tête. Je fixai mon regard dans sa direction en me dirigeant vers le son. Là. Derrière l’épais bosquet à environ une centaine de mètres en direction du parc !  Je sortis une des lames en argent que je garde toujours dans ma veste et la dissimulai dans l’une de mes manches.

« Quelqu’un est blessé ? » demandai-je. Peut-être que le son que j’avais entendu n’était que le cri de la passion durant une étreinte clandestine… Ou quelque chose d’humain en tout cas… J’avançais lentement.

Un bruit de succion fit office de réponse à ma question. Je connaissais bien ce son.

Lorsque je jaillis du couvert des arbres, le vampire ne releva même pas la tête du cou de sa victime. Deux choses s’imposèrent soudainement à mon esprit : Premièrement,  il ne se nourrissait pas pour se taper un petit snack innocent : ses dents étaient enfoncées trop profondément. Deuxièmement, il ne s’était même pas soucié de l’hypnotiser.

Avengers-black-widow CATLes yeux suppliants de la fille rencontrèrent alors les miens. Ca n’avait rien d’un échange de sang consentit. Si ça avait été le cas, j’aurai tourné les talons, comme je l’avais fait une centaine de fois déjà. Mais là, c’était différent.. Différent dans le genre tentative de meurtre.

« Hey mec ; viens un peu par ici, j’ai meilleur goût tu verras ! »

Le vampire se mit à rigoler, son rire étouffé par le cou de la jeune fille. Il ne se sentait pas attaqué, et pourquoi en aurait-il été autrement? Mon c?ur battait, je respirai et j’étais seule. Aucun immortel saint d’esprit n’y verrait une raison de s’alarmer?c’était pourquoi le déguisement était si parfait !

Comme il relevait la tête , son regard d’émeraude s’ancra dans le mien. Bien, bien…ses crocs n’étaient désormais plus l’artère de la victime, où ils auraient pu la réduire en bouillie.

« Hummm, il va falloir que je teste. »

Je me jetai sur lui avec une vitesse stupéfiante. Tête de Crocs n’eu même pas le temps d’avoir l’air surpris avant que ma lame d’argent ne s’enfonce dans son c?ur ! Une, deux, trois torsions et toute sa force le quitta pour de bon.

Je savais que cet acte faisait de moi une putain de meurtrière mais bon sang que c’était bon ! Il y avait
peu de choses qui me donnaient le sourire ces derniers temps, mais faire des heures sup en tuant des enfoiré de meurtriers comme lui me faisait croire à nouveau qu’il y avait une raison de vivre. Je ne pouvais pas être avec Bones ; mais je pouvais sauver quelques vies. C’est la seule raison qui me faisait continuer d’avancer.

La fille me fixait, incrédule, vacillant sur ses pieds. Du liquide rouge s’échappait des deux trous qu’elle avait dans le cou en de rapides giclées. J’y jetai un rapide coup d’?il avant de me pencher pour trancher la main du vampire d’un seul coup sec.

Ses yeux s’ouvrirent grand comme des soucoupes. Avant qu’elle ne puisse faire quelque chose de stupide comme se mettre à courir avec une artère percée, je la saisi fermement par le bras. Ensuite, je pris la main du vampire et la pressai sur les trous que ses crocs avaient laissés, tout en plaquant mon autre main sur sa bouche pour l’empêcher de crier.

Les battements de son c?ur résonnaient fortement dans mes oreilles tandis qu’elle se débattait pour s’arracher à mon emprise. Je pressai la main coupée pour récolter le sang restant qui commençait déjà à se dessécher. Après un moment, j’écartai le moignon et examinai la blessure.

Le saignement avait cessé et les trous de canines avaient disparus. Satisfaite, je jetai la main tranchée du vampire mort.

« Abracadabra », murmurais-je. Imbécile de Don, rempli de préjugés ! Rien au monde, je dis bien rien, ne guérissait comme le sang de vampire.

Je dégageai finalement sa bouche et la libérait; prête à lui servir mon speech sur comment un traumatisme pouvait faire voir aux gens des choses qui n’étaient pas vraiment arrivées, quant elle se mit à parler.

« C’était un vampire, n’est-ce pas ? »

Elle posa sa question d’une manière très pragmatique. Je l’observai avec méfiance, me demandant si c’était le prélude à un délire hystérique.

« Melle, vous devez vous méprendre. Il arrive parfois, que quand les gens vivent une expérience traumatique, leur esprit leur joue des tours?. »

« ?Et vous venez de lui régler son putain de compte !, dit-elle en m’interrompant. Je veux dire ?Wooow ! Je vous dois au moins une bière ! »

NH fanartJe la regardai avec la même incrédulité dont elle avait fait preuve envers moi quelques instants plus tôt. La plus part des gens, après avoir été mordu et avoir vu leur bourreau tous crocs dehors se faire poignarder, étaient excessivement nerveux,  à bout de nerfs. Ils ne donnaient pas de coups de pieds dans le cadavre du vampire et ne marmonnaient pas non plus à quel point c’était peu courtois que leur assaillant ne leur ai pas apporté à boire avant de se désaltérer eux-mêmes?

Je repris position sur mes pieds en une seconde. Le protocole voulait que je la garde ici, que j’appelle l’équipe et que je laisse Don arranger une petite session d’ altération de la mémoire entre elle est son staff d’hypnotiseurs ultra qualifié et toujours de service.

Après tout, on ne pouvait pas se permettre d’avoir des gens qui courraient partout en criant « Nosferatu » et qui rassemblaient les villageois lanternes et râteaux à la main n’est-ce pas ?

« Je dois passer un coup de fil », dis-je. « Bouger le corps, nettoyer ce merdier? »

 Oh lala, est-ce que je venais de dire ça à haute voix ? Qu’est-ce qui m’arrivait ?

Elle acquiesça de la tête comme si ce que je venais de dire avait un sens pour elle, puis elle s’assit. Son pouls était régulier à présent, quoiqu’un peu plus faible qu’il aurait du être. Quelques cachets de fer, et beaucoup de repos et il n’y paraitrait plus.

« Est-ce que c’est votre job ou un truc dans le genre ? »

Pourquoi est-ce qu’elle ne réagissait pas comme les autres victimes que j’avais rencontrées ? Elle avait presque faillit se faire manger par un vampire nom de Dieu !  Elle devrait être entrain de crier, pleurer et demander à parler à son avocat.. les trucs habituels quoi !

« Avez-vous déjà vu des vampires avant ? », demandais-je avec suspicion. Ca pourrait être une explication.

Elle secoua la tête.

 « Non, c’était bien une première pour moi ! »

« Alors pourquoi êtes-vous si calme ? » laissai-je échapper.

Elle me jeta un regard épuisé. 

« Je viens de déménager de New York et mon ancien petit ami était un chauffeur de taxi là-bas. Est-ce que ça répond à votre question ?

Prise au dépourvu, j’explosai de rire. Oui, maintenant, sa nonchalance quant elle avait découvert l’existence des morts vivants prenait tout son sens.

« Je m’appelle Denise. Et vous ? »

Etonnamment, je lui révélait la vérité :  « Cat »

Elle sourit. Même si son sourire était fragile, il était sincère.

« Cat, je suis vraiment très contente de te rencontrer. »

Trad par Tito, texte original: link